IRAK : SILLAGES
Dans ce reportage photo, nous plongeons dans une exploration au coeur d’une commémoration irakienne d’une grande importance spirituelle. A travers une narration photographique intimiste , nous explorons la dimension sacré des marquages corporelles dans la spiritualité qu’elle soit cathartique, ritualisé ou initiatique.
Cette série interroge plus universellement notre rapport au divin, au spirituel, et, quelque part, au sens que nous donnons à nos vies. En mettant en lumière une procession souvent mal comprise et controversée, le reportage dévoile des pratiques qui révèlent ce qui demeure dans l’ombre, tout en soulevant des questions fondamentales sur la manière dont nous, en tant qu’êtres humains, cherchons à exprimer et à toucher l’invisible.
Pour les chiites musulmans, l'achoura commémore la mort du petit-fils du prophète Mohammed, Hussein, lors de la bataille de Kerbala. en 680. Elle comprend des rituels intenses tels que des processions, des prières, des chants et aussi des flagellations. Cette commémoration est marqué par des rassemblements émouvant et par des rituels symboliques. Ashoura témoigne d’une intense dévotion et d’une ferveur poignante.
La commémoration d’Ashoura intervient après le nouvel an arabe et se termine au dixième jours du Muarham.
Sur la rue Al-Kifah à Baghdad, des hommes et enfants participent au premiere procession d’offrande habillés en blanc
Au centre du quartier chiite de Baghdad, Khadimiya, un homme au habit traditionnel défile fièrement
A Khadimiya, quartier chiite de Baghdad, des hommes frappent leurs poitrine en rythme
A Khadimiya, quartier chiite de Baghdad, les processions sont accompagnées de parade musicale rythmée par les tambours
A Sadr City, une banlieue de Bagdhad, des enfants regardent la scène théatrale represenantl’histoire d’Husssein
Un homme se lamente du martyrs d’Hussein touchant sa tête avec sa main et frappant son dos avec un martinet
Au milieu de la commémoration, en enfant tiens le portrait d’un défunt de la famille
Lors des premières processions, certains hommes porte la “Barque du Salut” symbolisant le chemin vers la justice et la redemption
Sous un arche au centre de Sadr City, une foule se réunie autour d’un représentant chiite imposant un rythme
A Sadr City, les premières processions commencent, un homme pratique le Tatbir, action de se coupé au niveau du front et d’entretenir le saignement
Un homme se lave la tête lors des premières processions du Tatbir
Les processions du Tatbir, continue toute la nuit a Sadr City
Ensemble, un groupe de 3 hommes se fouettent le dos annonçant la pratique du Darhib
Un homme se fait soigner après avoir pratiqué le Tatbir
Le matin du dernier jour d’Ashoura, un homme pratique le Darhib
Face a la mosquée principale de Khadimiya, un garçon défile en habit traditionnel
Plusieurs enfants pratiquent également le tatbir
Un enfant montre fierement la lame qu’il utilise pour pratiquer le tatbir
Un militaire de l’armée irakienne s’occupe de la gestion des lieux saint
Un homme en tête de file, impose le rythme des premières processions
L’une des derniere procession d’Ashoura est un groupe d’homme pronant les (fausses) têtes des sunnites au bout de pics
Sur les derniers instant de la commémoration d’Ashoura, un homme s’occupe de la gestion de l’événement
A la fin du dixieme jours, Ashoura prend fin, les pratiquants rentrent chez eux
Les femmes d’un coté et les hommes de l’autre, les participants se reunissent vers le centre de Sadr city
"L’essentiel est invisible pour les yeux." Cette phrase emblématique de Saint-Exupéry dans Le Petit Prince résonne avec une profondeur particulière lorsqu’on aborde la commémoration de l’Ashoura. Bien plus qu’une simple manifestation visible de rituels religieux, l’Ashoura est un moment où l'invisible s'incarne dans le tangible, et où le divin trouve sa place dans la procession terrestre. Ce reportage photographique cherche à capturer non seulement ce que l'œil perçoit, mais aussi ce que le cœur peut ressentir, dans une quête spirituelle transcendant les frontières culturelles et religieuses.
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